J’ai rencontré Pierre et découvert son approche unique : la dépolarisation. Le courant est passé immédiatement. J’ai toujours eu une affinité particulière avec les sportifs de haut niveau et leur mindset d’exigence et de dépassement. Pierre, dès notre premier échange, s’est montré challengeant, ambitieux, déterminé à incarner une vision forte.
Il m’a montré le logo qu’il avait… et le décalage sautait aux yeux : on aurait cru le visuel d’une petite association ou d’un hôpital. Rien à voir avec la puissance de son message. Il m’a dit cette phrase que je n’ai jamais oubliée :
“Je veux un logo qui a du sens. Plein de sens. Des niveaux de lecture. Une vibration.”
Alors on a creusé. Pendant plus de trois mois, on a multiplié les allers-retours, exploré des symboles, décortiqué des figures, interrogé la géométrie sacrée, le triangle d’or, les archétypes, les symboliques invisibles. Et un jour, j’ai “pété un câble” — littéralement — et j’ai proposé le cygne. C’était fort. C’était lui. Il a validé sur-le-champ.
La charte graphique était née.
Aujourd’hui, ce logo s’affiche en tribune de match, accompagne des sportifs de très haut niveau, jusqu’à certains athlètes olympiques. J’ai également pris en main leur stratégie réseaux sociaux pendant plusieurs mois, avec une attention constante à l’alignement entre message, posture, et identité visuelle.
Et puis, il y a eu son premier livre. Il m’a confié la réalisation de la couverture.
Un projet intense, où chaque détail devait refléter son ADN.
Best-seller Amazon.
Je pense encore souvent à ce projet. À la confiance qu’il m’a accordée. À ce que nous avons bâti, ensemble, au millimètre près. Ce que son univers est devenu aujourd’hui me rend fière.